Adolescent, je suis tombé amoureux du Québec et de son histoire grâce à un enseignant exceptionnel, l’historien Marcel Tessier. Il répétait souvent : « Plus un peuple connaît son histoire, plus il est libre. » Je partage cette conviction, qui a guidé mon engagement envers ma famille, ma communauté et mon pays.

Fasciné par le langage et la communication, j’ai complété en 1994 des études en sciences de la parole au Conservatoire Lassalle. Sous la direction d’enseignants tels qu’Henri Bergeron, la première voix francophone de la télévision canadienne, j’ai appris la beauté et l’importance d’une parole précise, authentique et porteuse de sens.

Mon passage dans les cadets de l’aviation m’a transmis l’art du leadership et de l’enseignement, des valeurs que j’ai continué à développer en rejoignant la réserve des Forces armées canadiennes comme adjoint médical de 1995 à 2000. J’ai eu l’occasion d’y côtoyer les hommes et les femmes qui sont prêts à aller sur le terrain pour défendre nos valeurs et nos droits. Ils méritent tout notre respect.

Parallèlement, de 1997 à 2000, j’ai entrepris un baccalauréat en administration et en gestion de crises au Campus du Collège militaire royal de Saint-Jean et à l’Université de Sherbrooke. Pendant cette période, j’ai eu le privilège de côtoyer brièvement comme voisin M. Jack Layton, dont l’humilité et l’humanisme continuent de m’inspirer.

Lors de la crise du verglas de 1998, j’ai coordonné l’aspect médical du centre d’hébergement d’urgence au Campus de Fort Saint-Jean, une expérience marquante qui a confirmé mon engagement envers ma communauté. J’ai vu à quel point une crise naturelle peut être dévastatrice pour les gens. À l’époque, mon fils n’avait pas encore deux ans et nous attendions notre deuxième enfant. Nous étions des centaines de familles rassemblées pendant des jours sur des lits de fortune, dans le froid, avec le strict minimum pour vivre. C’est à ce moment-là que j’ai su que je consacrerais une partie de ma vie à la gestion des crises.

C’est pourquoi pendant près d’une décennie, en tant que conseiller en gestion crises et formateur, j’ai aidé des centaines d’organisations et j’ai formé des milliers de personnes à prévenir ou à faire face aux situations d’urgence et de crises. Comprendre les interactions complexes entre les infrastructures, l’environnement et les gens permet de mieux protéger ce fragile écosystème.

En 2009, j’ai intégré le Service correctionnel du Canada, où j’ai œuvré comme agent de correction, formateur et négociateur en prise d’otage. Ces rôles, où l’humain est au cœur de toutes nos actions, ont renforcé mon expertise des défis liés à la sécurité publique et à la criminalité. La criminalité est un enjeu sociétal complexe qui impacte notre quotidien. C’est pourquoi les milliers d’hommes et de femmes qui chaque jour travaillent pour assurer notre sécurité en prévenant la délinquance, en arrêtant les criminels, en les surveillant et en les réhabilitant, méritent notre reconnaissance.

Toujours avide d’apprendre, j’ai obtenu en 2014 un diplôme de deuxième cycle en gouvernance et gestion de crises de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP), et en 2024, un second en éthique de l’UQAR. J’y complète actuellement une maîtrise en éthique. Ces études approfondissent ma réflexion sur les politiques publiques et les principes qui devraient guider nos institutions.

Résident depuis plus de vingt ans d’une des plus belles régions du Québec, les Laurentides, père de cinq enfants et grand-père de deux petits-enfants, je suis profondément attaché à cette région et à ses gens. C’est pourquoi je m’engage avec mes collègues du Parti conservateur du Canada à bâtir un pays fort, fier et libre, où nous et nos enfants pouvons rêver grand. Un pays où il est possible de créer, de bâtir, de fonder une famille et de réaliser ce qui nous inspire dans la paix, la sécurité et la prospérité.  Je suis fier de pouvoir contribuer à bâtir un pays qui unis et qui respecte les compétences et l’autonomie des provinces et des citoyens. Je suis fier de faire partie d’une équipe qui croit que la grandeur d’une nation passe par la grandeur de ses citoyens. Ensemble, écrivons l’histoire.
Serge

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