Pour une écologie vivante, proche de nous

Je ne suis pas un professionnel de la politique. Je suis un père de famille, arboriculteur, citoyen engagé. Ce que je propose, c’est du concret, du vrai. Une écologie qui parle de notre santé, de nos milieux de vie, de notre capacité à nous nourrir et à nous loger avec dignité.

Pendant des années, on nous a vendu un modèle de bonheur bâti sur la performance, la vitesse, la consommation. Moi, j’ai cru à ce rêve. Jusqu’à ce que la maladie me réveille. En 2020, en pleine pandémie, on m’a diagnostiqué un cancer. J’ai appris, dans ma propre chair, à quel point notre santé est liée à l’environnement qu’on habite, à l’air qu’on respire, à ce qu’on met dans nos assiettes.

Depuis, je me suis recentré : moins de dépendances, plus de simplicité, plus de mouvement, plus de nature. Ce chemin m’a fait du bien. Mais je vois que notre société, elle, continue dans l’excès. Et c’est là que je me lève : pas pour faire la leçon, mais pour ouvrir des pistes, avec vous.

✅ Soutenir les petits producteurs locaux qui choisissent une agriculture plus respectueuse — pas forcément sans intrants, mais avec discernement, dans le respect des sols et de la santé.

✅ Favoriser les circuits courts, les marchés publics, une relocalisation qui redonne du pouvoir aux communautés.

✅ Encourager une économie circulaire qui limite le gaspillage, crée des emplois utiles, et nous rend moins dépendants des grands centres.

✅ Défendre des logements abordables, fondés sur les revenus réels, pour que chaque citoyen puisse vivre dignement dans sa région.

✅ Promouvoir une fiscalité plus juste, où ceux qui exploitent le plus contribuent enfin à la hauteur de leur impact.

On a manqué le bateau pendant la pandémie. Des projets comme le Panier bleu ou la devise locale sont morts avant même d’avoir vécu. Cette fois, avec la crise des tarifs douaniers, l’inflation et la perte d’autonomie, il ne faut pas se rater. Il faut poser les bons gestes, et s’y tenir.

Le bonheur est ici. Il n’est pas dans un écran ou dans un rêve importé. Il est dans la richesse naturelle, humaine et culturelle de notre région. Il est dans les mains des gens qui produisent avec cœur. Et je préfère voir cent petits producteurs heureux et en santé, qu’une poignée de géants qui accaparent tout et épuisent nos milieux.

Je ne veux pas d’un monde parfait. Je veux un monde possible. Et je suis prêt à travailler pour le bâtir avec vous.